Une expression de l’amour et de l’énergie de la famille Findhorn tout entière
Le livre Les Jardins de Findhorn a été réalisé entièrement par la communauté, à l’exception de son impression.
A partir de 1962, le nom de Findhorn résonne comme un mot magique dans tout le monde occidental. Dans une lande isolée au Nord-Est de l’Ecosse, une poignée de personnes font jaillir de terre un jardin magnifique, des fleurs et des légumes extraordinaires défiant toutes les lois agronomiques ! Aucune explication rationnelle. Peter et Eileen Caddy, Dorothy Maclean, sont ces pionniers qui découvrent les dimensions subtiles de la nature ; ils sont guidés dans leur tout nouvel art du jardinage par les intelligences subtiles de la nature. Commence alors une fascinante coopération, au fil de messages d’une beauté et profondeur bouleversantes. Et les résultats interpellent et continuent de nous interpeler 45 ans plus tard : notre vision de la nature est terriblement réductrice, matérialiste, elle évacue des millénaires de sagesse populaire et bien des dimensions…
Caractéristiques : Auteurs : Eileen Caddy, communauté de Findhorn – 196 pages – format 20 x 23 cm – nombreuses photos couleurs – Collection Findhorn – Éditions Le Souffle d’Or – ISBN : 978 2 84058 337 0 – Prix 19 €
Coopérer avec les esprits de la nature et les dévas
Sur les dunes de sable stérile balayées par les vents, les plus merveilleuses des plantes et des fleurs, les plus extraordinaires arbres et légumes ont pu pousser. Ce livre raconte l’histoire de sa naissance, – comment Peter Caddy et ses collaborateurs ont découvert la manière de contacter les esprits de la nature et les dévas, et de coopérer avec eux.
Même les plus cyniques sont incapables d’expliquer ce fait. Les meilleurs experts agronomes ont déclaré que, dans les premières années, le compost et les soigneuses méthodes de culture biologique seuls n’auraient pu permettre d’obtenir ces résultats sensationnels. Aucun engrais chimique n’a jamais été utilisé et le terrain était aussi stérile et peu productif que possible. Il devait y avoir un autre facteur.
Ce jardin est un défi et une immense source d’espoir. Si un groupe de personnes a obtenu ces résultats, d’autres aussi peuvent suivre cet exemple. En cette époque de famine menaçante, ceci montre une nouvelle façon de rendre la terre plus prospère. Mais cet exemple dépasse de beaucoup celui d’un moyen pratique d’obtenir des légumes plus gros et de meilleure qualité. Il s’agit d’une vision, et, sans vision, nous le savons, les êtres humains périssent.
L’existence des mondes des dévas et des élémentaux était bien sûr reconnue et rapportée par de nombreux mystiques et clairvoyants, ainsi que par les populations celtes de l’Europe de l’ouest qui voient toujours aujourd’hui « le petit peuple ». Ce que Findhorn a accompli par un contact direct et conscient a cependant une signification profonde. Cela démontre de manière tout à fait concrète que la croissance végétale n’est pas seulement un processus mécanique. Il semble que des myriades d’êtres vivants et intelligents sont au travail à l’intérieur des fleurs, des feuilles et des racines…
Une perspective personnelle et planétaire
Plus de 45 ans se sont écoulés depuis les débuts de la Communauté de Findhorn et du travail pionnier de co-création avec la Nature. La Communauté s’est considérablement élargie et diversifiée depuis, et compte aujourd’hui 300 à 400 personnes ainsi que de multiples projets, initiatives et associations. Cependant, les principes fondamentaux restent les mêmes et sont le ciment qui maintient soudée cette Communauté diversifiée. Se laisser guider par la présence de l’esprit et générer de l’amour dans l’action sont deux principes appliqués dans la culture du jardin et dans la multitude d’activités proposées ici. Ainsi, les membres de la Communauté font chacun partie de l’expérience en cours : créer un modèle de nouvelle culture basé sur des valeurs spirituelles et un respect renouvelé pour la Terre et toute vie. La nécessité de cette nouvelle culture est devenue encore plus évidente au fil des décennies. Pourtant, l’augmentation de la consommation matérielle constatée au XXe siècle, et la diminution de l’abondance et de la biodiversité sur la planète, se poursuivent de plus belle au cours de ce nouveau millénaire. Un nombre croissant de personnes reconnaît qu’un changement fondamental et radical est impératif si nous voulons survivre aux multiples crises auxquelles l’humanité est confrontée. C’est aussi la condition pour établir une culture réellement durable qui permettrait à l’humanité et toute autre vie de s’épanouir. Quelle est donc la pertinence du travail en coopération avec la Nature à Findhorn et que peut-il offrir aujourd’hui, en réponse à ces problèmes, au niveau personnel et planétaire ?
Chaque année, la Communauté de Findhorn attire des milliers de visiteurs dont beaucoup prennent part aux ateliers pédagogiques. Ils cherchent des réponses à des questions intimes et profondes concernant leur propre vie, ainsi que des façons d’être plus efficacies d’apporter un changement positif dans le monde. Une proportion importante de ces visiteurs continue d’être attirée principalement par le travail de co-création avec la Nature. Ce fut le cas pour moi lorsque je suis venu à Findhorn au début de l’année 1978. J’étais attiré par l’opportunité d’avoir un contact et une communion personnelle et profonde avec la présence de l’esprit dans la Nature.
Bien que je sois né et aie passé la majorité de ma vie en Écosse, je n’avais jamais entendu parler de la Communauté de Findhorn dans mon pays. En 1974, je suis parti voyager à l’étranger, un voyage aussi bien extérieur qu’intérieur, dans lequel je cherchais ce qui donnerait un but et un sens à ma vie. Après trois ans et demi de voyage et de travail au Canada, aux États Unis et dans la plupart des pays d’Amérique du Sud, j’allai rendre visite à un ami à New York quelques jours avant de rentrer chez moi. Curieusement, ce fut là-bas, dans le coeur de béton d’une des plus grandes villes du monde, que j’entendis parler de la Communauté de Findhorn et de ses remarquables expériences de coopération avec la Nature. Ce fut un exemplaire du livre « Les Jardins de Findhorn », dans une boutique, qui attira mon attention de manière quasi irrésistible. Je lus le livre en trois jours et sus alors que je rendrai visite à la Communauté dans les semaines qui suivraient mon retour en Écosse. Je sus aussi que ce n’était pas un hasard que de trouver ce livre juste avant de revenir chez moi. A ce moment-là, je commençai à entrevoir les mécanismes intimes de l’esprit, et j’eus le vif sentiment d’être guidé et de prendre une nouvelle orientation dans ma vie.
Alan Watson Featherstone, extrait du livre